ls abordent des thématiques sociales (pauvreté, finance et médical, sectes, xénophobie, délation, GPA, complotisme ..) ou historiques (génocide des Arméniens, french connection, mai 68, épuration, déportation, guerre d’Espagne, collaboration, Grèce des colonels, Argentine des généraux, guerres coloniales, conflit de l’ex-Yougoslavie, enfants volés en Espagne, manipulation mentale aux USA en 1945-60, trafic d’œuvres d’art au Moyen-Orient, rapport des nazis à l’art…). Ces ouvrages ont été couronnés par une douzaine de prix, dont le grand prix littéraire de Provence ou le prix d'honneur Dora Suarez.
Outre les thèmes évoqués plus haut, c’est le style Gouiran qui donne envie d’entrer dans ses histoires. Le gars est « engagé », terme à comprendre comme
particulièrement attentif au mouvement et à l’évolution du monde et de notre société. Un poil caustique, un poil libertaire, un poil irrévérencieux, un poil sérieux (tant ses bouquins sont documentés).
Et à ce jeu, il est costaud. Quelque soit le thème, on apprend, on s’interroge, on s’inquiète, on s’énerve… et on prend beaucoup de plaisir.
C’est peu dire que l’intitulé du Festival « Roman noir et social » lui va comme un gant.
Un type dont il faut absolument faire connaissance.